Fazia Gafour - Ostéopathe Canin & Félin

Inscrite au registre national d’aptitude (RNA) du conseil de l’ordre des vétérinaires sous le numéro OA558

L'ostéopathie canine

Le métier d'ostéopathe

Grâce à une parfaite connaissance de l'anatomie de l'animal et de la biomécanique, l'ostéopathe redonne de la mobilité à une zone qui subit des restrictions.

L'ostéopathe teste, puis détermine ces zones qui présentent un « problème de fonctionnement ».
Il effectue un réajustement sur une ou plusieurs articulations et réharmonise ainsi l'ensemble des structures perturbées en s'occupant de l'origine des troubles fonctionnels.

Les actions de l'ostéopathe ne se situent pas à un seul endroit, mais partout où les tensions, décalages et restrictions de mouvement sont identifiées.
Ainsi l'ostéopathe s'occupe de l'ensemble du corps qu'il traite comme un « tout ».
Il doit être capable de mettre en relation toutes les parties du corps afin de déterminer d'où vient le problème.

Un chien, par exemple, peut venir en ostéopathie pour des douleurs au dos, mais qui sont en fait développées à la suite d'une vieille blessure au genou et déplacée par ce que l'on appelle « une position de compensation ».
L'individu est conçu comme une unité du corps et de l'esprit dans lequel toutes les actions doivent être en équilibre.

Dans le corps, les différents systèmes, respiratoire, musculaire, nerveux, circulatoire et reproducteur sont liés.
Aucun de ces systèmes ne peut fonctionner indépendamment des autres.
Ces systèmes ont en commun le fait qu'ils traversent, tel un fin réseau, toutes les régions du corps.
De cette façon, il est facile de comprendre pourquoi une partie du corps visiblement impactée ne peut pas être considérée séparément des autres.
Il faut prendre en compte tous les systèmes pour mesurer l'impact sur tout le reste du corps.
Ce principe était déjà reconnu par Andrew Taylor Still, le créateur de l'ostéopathie humaine, qui avait souligné l'importance du système vasculaire à travers le rôle « souverain de l'artère ».
En effet, pour le bon fonctionnement d'un organe ou un tissu, la circulation sanguine doit être optimale.

Par exemple, lorsque les vaisseaux sanguins sont comprimés par une tension musculaire le bon fonctionnement de cette même zone peut être limité.
La libération de ces tensions par l'ostéopathe ne conduit pas seulement à une diminution de la douleur, mais aussi à une amélioration de la perfusion tissulaire, ce qui offre un bon approvisionnement alimentaire et de l'oxygène d'une part, et l'élimination des produits de dégradation (toxines) d'autres part.

Andrew-Taylor Still, définit également le principe d'auto-guérison de l'organisme.
En effet le corps disposerait d'un certain nombre de moyens pour se défendre, se réparer et s'adapter, et partant de ce principe l'ostéopathe tente de retrouver l'origine de la restriction empêchant le bon fonctionnement de ces moyens d'autoprotections ; c'est ce qu'on appelle l'homéostasie.

Les trois systèmes ostéopathiques

  • Le système pariétale ou musculo-squelettique (os, articulations, muscles, tendons et ligaments)
  • Le système viscéral (organes internes, la vascularisation et du système nerveux et de leurs gaines de tissu conjonctif et de la suspension)
  • Le système cranio-sacral (crâne et du cerveau, la colonne vertébrale, le sacrum, ainsi que le cerveau et la moelle épinière)

L'ostéopathe peut également proposer du stretching qui a pour but d'étirer le muscle avant un effort ou après, afin de permettre une meilleure récupération musculaire.

L'ostéopathe l'utilise plutôt à la fin de la séance pour décontracter et redonner une souplesse musculaire.

Fazia Gafour - 06.09.24.93.24